Aurore
L'aurore s'éveille drapée d'or de pourpre et d’azur
À l’horizon s’étire encore son obscure chevelure
De sa divine beauté elle éclaire nos vies peu à peu
Elle s’allonge illumine les contrées brille de mille feux
Quand mes rêves s’estompe telle l’aurore tu surviens
Ton doux sourire enflamme chacun de mes matins
Ton regard de nuit éclate d’une splendeur enivrante
Chassant chacun de mes songes de sa grâce envoûtante
À mesure que j’approche mes ailes se brisent
Ton infinie magnificence s’accroît et s’attise
Aveuglée par une telle sublime incandescence
Lentement mon âme s’enflamme d’indécence
Puis lorsque la nuit étreint ton visage délicieux
Lorsque tu t’évanouis sous l’ultime lueur des cieux
En cendres douloureusement mon âme s’épand
Pour au matin naître à nouveau inexorablement
Source image : Seegmiller Art