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"Mon dévidoir de l'âme"
"Mon dévidoir de l'âme"
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30 juin 2006

Ecoeuré...

Le mois de septembre à venir aurait dû être un Grand Mois, ponctué d'une multitude de changements professionnels, familiaux, géographiques...

Ce jour aurait dû être la prémisse de tous ces changements.

Mais il ne l'a pas été. Ce qui aurait dû être à l'origine de tous ces bouleversement ne s'est pas produit.

Je ne demandais pas grand chose pourtant, juste une simple mutation de la capitale septimanienne à la capitale nationale...

Ce genre de demande est des plus rares et avait peu de chance en conséquence d'être refusée.

C'est ce que tous me disaient...

Pourtant....

J'ai voulu faire les choses biens, mettre toutes les chances de mon côté. J'ai contacté un syndicat, je lui ai adressé ma demande accompagnée de tous les justificatifs imaginables et d'une lettre de « motivation ». J'ai pris un rendez vous pour m'informer des modalités, des choix d'affectation les plus opportuns, de la procédure et de la prise de décision finale... Et je leur ai laissé ma demande en main propre. J'étais confiant, peut être trop confiant. Tout ceci s'est déroulé une quinzaine de jours avant la date limite du dépôt des demandes.

Puis, je m'en suis moins soucié, mon dossier était entre de bonnes mains... Erreur!

Dix jours après cette date limite, j'apprends que ma demande n'est pas passé par mon chef de service. Je savais qu'il fallait la transmettre par voie hiérarchique, mais en toute bonne foi (je dirais même comme un CON) j'ai cru que le syndicat s'en chargerait. Et la moindre des choses aurait été, en tout cas, de m'avertir que je devais faire cette démarche moi même, sachant que j'étais novice en la matière. Celà n'a pas été fait. Pis, ils n'avaient aucun doute sur l'acceptation de ma demande, à les écouter c'était « joué d'avance ». Je leur ai fait confiance. J'ai eu tort. Rien n'est joué d'avance, j'aurais dû m'en souvenir...

Je soupçonne déjà les pensées de certains ou certaines à la lecture de ces mots: « Ce n'est que ça? Mais il n'y a pas mort d'homme... » Juste envie d'ajouter: « pas encore... »

Depuis novembre dernier, je suis séparé de ma Douce... Huit mois à attendre ce jour... Tous ces mois durant lesquelles la seule chose qui nous tenaient nerveusement et moralement à flot était cette perspective... Maintenant, cette perspective n'est plus... Ma Douce est à bout, prête à s'écrouler à chaque instant. Elle se rattachait à l'espoir que tout pourrait prendre fin ce jour. Et cet espoir vient de s'évanouir. Et j'ai peur qu'elle craque réellement, j'ai peur qu'elle s'effondre et ne puisse plus se relever. Certes, il n'y a a priori guère de gravité mortelle, proprement dite, ici. Mais, on ne peut réellement prévoir les conséquences de cette morne journée. Je peux pourtant les imaginer... Et dans mes songes, elles sont désastreuses...

Lorsque j'ai annoncé cette nouvelle à ma Douce, elle a fondu en larme, au téléphone... Au téléphone! Je n'étais même pas auprès d'elle pour la consoler... D'ailleurs aurai je pu trouver les mots, tant mon âme a été abattue par cette nouvelle? J 'avais de l'espoir! Même après avoir prise conscience de mon erreur, j'ai gardé un peu d'espoir... Peut être influencé par tous ceux qui me disaient: « Tu verras ça marchera quand même... »

Je n'ai même pas pu raconter à ma Douce cette erreur que j'avais commise. Je pensais que son état moral et nerveux était bien assez bas et qu'il me fallait éviter de lui ajouter une angoisse à cause de cela... Et tout espoir n'était pas vain, du moins pas encore... Avais je tort ou raison? Je ne le sais pas... Mais maintenant, je ne peux plus lui mentir. Il faut que j'assume ma responsabilité. Il faut que je lui avoue... Ce sera certainement dur à dire et à entendre mais je n'ai plus vraiment le choix et je ne peux pas garder ça pour moi...

Putain de journée!

Je lis et relis cette foutue liste d'affectation, espérant y trouver mon nom, en fin de compte, espérant avoir fait une erreur... Mais je n'y crois pas au fond de moi. Je consulte ma boîte de messagerie frénétiquement. J'appelle à droite et à gauche, j'essaie de savoir si la liste est définitive (« oui, elle l'est... ») et de comprendre pourquoi je n'ai pas eu cette foutue mutation (« Il devait y avoir des personnes prioritaires par rapport à vous, mais je ne peux réellement rien vous dire... ») On me dit de rappeller lundi, mais c'est maintenant que je veux savoir!

Je veux savoir s'il n'y a réellement plus aucun espoir (ce qui me semble fort être le cas...), si ma demande a été rejetée à cause de mon erreur ou pour une autre cause (ce qui, en un sens, ferait disparaître un poids sur ma conscience)...

Ne me laissez pas comme ça dans l'inconnu, merde!

Darth est réellement écoeuré...

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  • Coucher mes pensées sur un écran vierge est comme un exutoire. Y dévercer mon flot de songes et de reflexions, y étaler la nudité de mon âme sans artifice, voilà la raison d'être de ce blog...
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