CARMINA BURANA MONUMENTAL OPERA...

Voici le titre du spectacle auquel j'ai pu assister dimanche soir aux arènes de Nîmes... Croyez moi le terme de monumental est bel et bien choisi !!!

Je ne suis pas un grand mélomane, je ne suis pas un fervent et exalté expert en envolée lyrique et autres mouvement classiques. Mais je suis simplement un passionné de Musique et de toute sorte de musique (puisque quelque soit le style de musique, même le plus détestable au premier abord, il est toujours un interprète qui saura me charmer...)

Et là, ma Passion a pendant près de deux heures, été parcourue d'un immense délice, des premiers accords de l'ouverture ààl'apothéose finale, le tout agrémenté d'effets visuels, de lumiéres et de créations pyrotechniques grandioses ainsi que de costumes et d'une mise en scèène impressionnante! De ces mouvements "pianissimo" d'une exquise douceur à la montée en puissance d'un "allegro"; de la douce mélopée des cordes aux harmonies dorées des cuivres; du vrombissement profond des percussions et des bois aux chants pénétrants du Choeur scindé en deux corps (d'un côté les hommes de l'autre les femmes) se répondant dans un dialogue musical ou psalmodiant à l'unisson les couplets...Et ces gestes tantôt langoureux tantôt passionnés d'un chef d'orchestre à la longue chevelure argentée, volant àà chaque ondoiement lyrique - dans une agitation relevant quasiment de l'imitation burlesque -, sa baguette frappant l'air au rythme de cette mélodie à couper le souffle. Et ces personnages drapées dans leur costumes multicolores, dansant et virevoltant, parfois dressés sur des échasses; ces comédiens jouant et exprimant avec leur corps ou des accessoires les paroles, monologues et dialogues, lancées par le Choeur . Et, enfin, ce final sur le célèbre "Ô Fortuna", vibrant d'une magnificence extrême, provoquant, dans chaque parcelle de chair, un délicieux frisson qui ne cessera qu' àà l'ultime note de l'orchestre. Et ces quelques secondes de silence, souffle coupé observant, encore sous le choc d'une telle merveille d'esthétisme, le chef d'orchestre se retourner pour saluer; puis cette ovation, ce tonnerre d'applaudissement, ces cris qui n'en finissent plus de remercier ces artistes pour la joie et le plaisir qu'ils ont donné!

L'apothéose finale...

Comments

[Déesse Flore]

Elle a bien raison cette charmante demoiselle prénommée Tsila (qui es tu??), c'est magnifique.

Tout ce qui émane de toi me semble magnifique...

Avec toute la tendresse de ta sombre et énigmatique déesse mon Steph...
Suspiria te remercie mille fois d'être là.

[Tsila]

on croirait presque entendre la musique et voir les artistes, ca donne envie!