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"Mon dévidoir de l'âme"
"Mon dévidoir de l'âme"
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28 avril 2005

Veiller tard...

b0000ayll6.08.lzzzzzzz

Les lueurs immobiles d'un jour qui s'achève
La plainte douloureuse d'un chien qui aboie
Le silence inquiétant qui précède les rêves
Quand le monde disparu l'on est face à soi
Les frissons où l'amour et l'automne s'emmêlent
Le noir où s'engloutissent notre foi nos lois
Cette inquiétude sourde qui coule en nos veines
Qui nous saisit même après les plus grandes joies
Ces visages oubliés qui reviennent à la charge
Ces étreintes qu'en rêve on peut vivre cent fois
Ces raisons-là qui font que nos raisons sont vaines
Ces choses au fond de nous qui nous font veiller tard
Ces raisons-là qui font que nos raisons sont vaines
Ces choses au fond de nous qui nous font veiller tard
Ces paroles enfermées que l'on n'a pas su dire
Ces regards insistants que l'on n'a pas compris
Ces appels évidents ces lueurs tardives
Ces morsures aux regrets qui se livrent à la nuit
Ces solitudes dignes au milieu des silences
Ces larmes si paisibles qui coulent inexpliquées
Ces ambitions passées mais auxquelles on repense
Comme un vieux coffre plein de vieux jouets cassés
Ces liens que l'on sécrète et qui joignent les êtres
Ces désirs évadés qui nous feront aimer
Ces raisons-là qui font que nos raisons sont vaines
Ces choses au fond de nous qui nous font veiller tard
Ces raisons-là qui font que nos raisons sont vaines
Ces choses au fond de nous qui nous font veiller tard

Cette chanson signifie beaucoup pour moi, je m’y retrouve, ces paroles me parlent…

Qui n’a jamais ressenti cela ? La langueur d’une soirée emplie de solitude à soliloquer, dans le silence d’une nuit, sur son existence, son passé, son avenir, sur des regrets, des remords, des incompréhensions, sur des joies éteintes, des amours d’antan, des sourires effacés, des larmes encore lancinantes…

Aussi loin que je me souvienne, Goldman a été le premier artiste auquel je me sois intéressé étant enfant. Je l’ai découvert au travers de l’album « Non homologué » (1985) et par la suite lors de la tournée qui s’en est suivi. Premier concert mémorable !

J’apprécie ses mélodies, ses paroles, ses phrasés, ses riffs… Comme toi, Pas toi, Peur de rien blues, Nuit, Puisque tu pars, Sache que je…, Confidentiel et bien sûr Veiller tard. Et j’en oublie …

Je me laisse porter par  une version en concert tirée de « un tour ensemble » : Cet arpège guitare en Si mineur qui fait suite à toutes ces versions piano, et qui me pénètre de sa langoureuse mélodie ; ce slide électrique et quelque peu saturé qui gémit une complainte sourde et amère au loin ; et, au final, les trémolos cuivrés et plaintifs de ce saxophone qui déverse ses sanglots en quelques notes soyeuses avant de mourir dans le silence et les applaudissements de la foule…

La musique a quelque chose de plaisant, de vibrant et de pénétrant que jamais les mots ne pourront apporter…

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Commentaires
A
Une bonne occasion pour se remettre à la guitare ...
"Mon dévidoir de l'âme"
  • Coucher mes pensées sur un écran vierge est comme un exutoire. Y dévercer mon flot de songes et de reflexions, y étaler la nudité de mon âme sans artifice, voilà la raison d'être de ce blog...
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