Justes quelques pensées décousues...

Encore une fois, ce matin, une sombre mélancolie a envahi mon être...  Tous ces souvenirs ressassé hier n'ont quitté mon esprit. Et ces flammes, qui avaient, avec le temps, fini par être contenu par mon âme dans un recoin de celle ci, se sont à nouveau propagées en un immense brazier, attisé par un flot de songes et de pensées qu'il m'est impossible de réguler.  Les mots, les images, les sons se choquent et s'entrechoquent  dans mon esprit, provoquent un flux incessant et cacophonique à me faire sombrer dans la démence.  Je ne puis les chasser...  Ils restent là, encrés dans mon crâne, enracinés dans ma mémoire, élançant leur nervure dans les méandre de mon âme, colonisant chaque parcelle de mon cerveau, jusque là, restée vierge et saine.   Cette épidémie mélancolique se répand dans mon mental à la maniéres d'un mal viral.  Je suis, à la fois, le patient "0" et tous ceux que la contagion a frappés.  Je suis, à la fois, celui qui peut tout sauver par son fluide de Vie et ceux qui ne peuvent que sombrer, sans aucun espoir. 

 Je suis tout, je suis rien.  Je suis unique, je suis plusieur. 

Je suis un être à la dérive qui soumet des pensées les plus amères à un blog parmis des milliers d'autres, avec l'espoir vain qu'il laissera une trace en ce bas monde, avec un infime désir de Gloire qui ne sera pas, avec le souhait chimèrique que s'arrêtera peut être, un jour, sur cette page, une personne qui me croise, me côtoie, croit me connaître  et que cette personne prendra réellement conscience de qui je  suis vraiment, de ce qui peuple mon âme, de tous ces maux cachés qui me déchirent.  Je ne mets pas de visage sur cette personne,ni de nom.  Il est tant d'individus dans mon tout petit monde, fragile au creux de mes mains (pour plagier JJG...), plus ou moins proches, qui ignorent tout de moi.  Peut être certains d'entre eux tendent ils à désirer me connaître, peut être d'autres ne sont ils habités que d'une hypocrisie cinglante, nauséabonde et égocentrique qui n'ouvre leur esprit sur quiconque d'autre qu'eux, et, en tout cas, pas sur moi...    Mais je doute que cela puisse  arriver, puisque ces personnes n'ont aucune connaissance de l'existence de ce blog et n'en auront jamais.  Ceci  peut paraître stupide et çà l'est...  Je ne veux pas que ces personnes ne s'attardent ici car, s'il y ait des paroles qui puissent leur ouvrir les yeux sur moi, il en est d'autres qui les feront souffrir inévitablement et çà je ne le désire pour rien au monde...

Ce blog ne restera donc ouverts qu' à ces quelques inconnus (et je les remercie...) qui ère au fil de mes paroles et à personne d'autre...

Ainsi s'achève ce flot de méditations quelque peu décousues, peut être parfois incompréhensibles, qui m'a animé aujourd'hui.  J'ajouterai seulement quelques vers de Alfred de Musset:

"Quand j'ai connu la Vérité,
J'ai cru que c'était une amie ;
Quand je l'ai comprise et sentie,
J'en étais déjà dégoûté"

Comments

[petitefille]

tu sais certainement que j'm le décousu... c'est très beau, pur, un peu dérangeant, mais sublime...